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HISTOIRE DE NERIS LES BAINS
25 octobre 2007

Réunion du conseil municipal du 5 mars 1899

Pont du moulin Réty

290A

Mr le maire expose au conseil que le pont du moulin Réty sur le chemin des moulins est en très mauvais état et que les voitures n'y peuvent plus passer sans danger ; qu'il y aurait donc lieu d'y faire les réparations nécessaires et qu'il croit qu'il serait préférable de remplacer le bois de ce pont par une voute en maçonnerie.

Le conseil autorise le maire à faire faire ce travail et vote à cet effet une somme de 150 francs.

Baraques

Mr le maire donne lecture d'une lettre par laquelle Mr PINGUET François propose à la commune soit à lui vendre les baraques installées sur la place de ce nom et qui sont la propriété de Mr PINGUET soit de les lui louer à raison de 20 francs par an. Le conseil accepte cette dernière proposition et dit que le crédit nécessaire pour payer Mr PINGUET et réparer les baraques sera inscrit au budget additionnel de 1899.

Place des baraques

Mr le maire donne également lecture d'une lettre par laquelle Mr GUETONNY, concessionnaire, fait des propositions à la commune en vue de l'enlèvement des baraques de la place où elles sont actuellement.  Le conseil, tout en prenant considération les propositions de Mr GUETONNY dit qu'il ne pourra discuter cette question au fond que quand l'administration compétente fera elle-même des propositions.

Plantations d'arbres sur les routes

Mr le maire donne lecture d'une lettre par laquelle Mr le Préfet fait connaître que, dans sa séance du 24 août dernier, le Conseil Général a adopté un voeu tendant à la plantation d'arbres fruitiers sur les routes et chemins du département, mais, qu'en ce qui le concerne les chemins de grande communication et d'intérêt commun, les frais de plantations nouvelles doivent être à la charge des communes. Mr le Préfet demande qu'elles seraient les sacrifices annuels la commune consentirait dans ce but. Le conseil dit que la situation financière de la commune ne lui permet actuellement aucun sacrifice et ajourne cette question à une époque indéterminée.

Soutien de famille

Mr le maire soumet au conseil une demande de dispense à titre de soutien de famille formée par le sieur CHERVIN Louis, dela classe de 1898. Le conseil, considérant que CHERVIN Louis est le seul soutien de sa mère émet un avis très favorable à la demande formée par lui.

Cours d'adultes (filles)

Mr le maire donne lecture d'une lettre par laquelle Mme MOULY, institutrice, demande que le  conseil  veuille bien, comme pour les garçons, voter une indemnité pour le cours d'adultes de l'école des filles. Le conseil vote une somme de 50 francs dont 30 francs pour indemnité aux deux maîtresses et 20 francs pour chauffage et éclairage du cours d'adultes.

Horloge (affaire Arragon)

Mr le maire expose au conseil que Mr LAFONT, bijoutier à Montluçon, chargé par ordonnace de référé en date du 8 juin 1894, d'enlever l'horloge électrique installée à Néris par Mr ARRAGON, ne veut plus garder cette horloge en dépôt chez lui. Le conseil est d'avis de ne pas intervenir et dans tous les cas qu'il y a lieu d'en référer à l'avoué de la commune.

Tramways

Mr le maire rappelle au conseil que

par sa délibération du 20 mars 1898, la commune avait demandé à être déclarée concessionnaire du tramway de Montluçon - Néris  mais que, sur la demande de la ville de Montluçon, une délibération a été prise le 14 août 1898 par laquelle le conseil municipal de Néris déclarait ne voir aucun inconvénient à ce que la ville de Montluçon soit déclarée concessionnaire de la partie du réseau de tramway établie sur le territoire de la commune de Néris mais à la condition formelle que le traité entre la ville de Montluçon et son rétrocessionaire serait signé avant le 1 janvier 1899 et qu'une partie des bénéfices serait attribué à la ville de Néris ;

que malgré une nouvelle délibération du 11 décembre dernier demandant instamment que le projet soit soumis à l'enquête prescrite par la loi et mis à exécution dans le plus court délai, rien n'a été fait à ce jour et le traité n'est pas encore signé ;

que, dans ces conditions, la ville de Néris doit être libre de tout engagement et qu'à son avis, le projet de construction d'une ligne de tramways ne peut aboutir que si la commune de Néris en obtient elle-même la concession.

Le conseil ouï l'exposé de Mr le maire et à l'unanimité sollicite de l'Administration Supérieure :

1°) que la commune de Néris soit dans le plus bref délai possible, déclarée concessionnaire d'une ligne de tramways partant de Néris et allant soit aboutir à la gare de Montluçon soit se relier à la ligne de tramways, s'il en existe à cette époque, qui desservira la gare de Montluçon ;

2°) que la commune de Néris soit autorisée à rétrocéder cette concession à Mr GRAMMONT, concessionnaire présumé de la ligne projetée pour Montluçon ou à tout autre offrant les garanties nécessaires.

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