Réunion du conseil municipal du 4 février 1900

Acquisition d’une source

Mr le maire soumet au conseil le dossier de l’enquête qui a été faite relativement à l’acquisition faite par la commune de la source dite « des Souvardières ».

Le conseil, après en avoir délibéré :

• considérant que la protestation qui a été transmise par la Sous Préfecture émane d’une personne qui n’existe pas à Néris au moins en tant que contribuable ou électeur de cette commune ;
• considérant que le signataire de cette protestation ne s’est pas fait connaître malgré l’invitation qui lui en a été faite et que l’administration des Postes, consultée à ce sujet, a déclaré ne connaître personne de ce nom ainsi que l’atteste le certificat délivré par cette administration ;

à l’unanimité, déclare nulle et non avenue la dite protestation et dit qu’il y a lieu de réaliser immédiatement l’acquisition de la sources Des Souvardières.

Fournitures des vivres à l’hospice

Mr le maire soumet au conseil une délibération par laquelle la commission administrative de l’hospice demande à être autorisée à traiter de gré à gré, et de préférence avec des fournisseurs habitant la commune, pour la fourniture des denrées alimentaires nécessaires à cet établissement.

Le conseil, considérant que la mesure projetée par la commission administrative de l’hospice est justifiée et réclamée tant par les hospitalisés que par les habitants de Néris, à l’unanimité, félicite la commission administrative de la délibération prise par elle et prie Mr le Préfet de vouloir bien accorder l’autorisation demandée.

Bureau de Bienfaisance (fourniture du pain)

Mr le maire soumet au conseil un traité entre le bureau de bienfaisance et Mr DUCROS Emile pour la fourniture du pain aux indigents pendant l’année 1900. Le conseil approuve ce traité.

Soutien de famille (réserviste)

Mr le maire communique au conseil une demande de dispense, à titre de soutien de famille formée par le sieur BARBIN Charles réserviste de la classe de 1889. Le conseil, considérant que BARBIN est un ouvrier dans l’indigence et seul soutien de sa famille composée de sa femme, deux enfants et sa mère, à l’unanimité, émet un avis favorable à la demande formée par lui.

Enlèvements des boues

Mr le maire expose au conseil que l’enlèvement des boues et immondices qui avait été mis à la charge des habitants a du être remis pendant la saison thermale dernière à la charge de la ville, par suite de la malpropreté des rues qui était résultée de cette mesure et que de nombreuses plaintes lui avaient été adressées à ce sujet. Il demande donc au conseil de vouloir bien, pour empêcher le renouvellement de cet état de choses, l’autoriser à traiter de gré à gré dés maintenant pour l’enlèvement des boues et immondices pendant toute l’année 1900.

Le conseil accorde l’autorisation demandée par Mr le maire mais à condition que la somme à payer pour ce travail n’excédera pas 300 francs pour l’année.

Chemin de Ménevaux à Sainte Agathe

Mr le maire communique au conseil une pétition par laquelle plusieurs propriétaires demandent la réouverture du chemin partant de Ménevaux, se dirigeant sur les Modières pour aller déboucher à Sainte Agathe sur la route nationale n°143 lequel chemin a été fermée au ruisseau dit de la « fontaine rouillée » et à Sainte Agathe. Le conseil, après en avoir délibéré, à l’unanimité, reconnaît le bien fondé de la demande des signataires de la pétition, dit qu’il y a lieu de faire ouvrir ce chemin par les propriétaires  qui l’ont fermé et charge la commission des chemins de faire le nécessaire à ce sujet.

Chemin des Forettes

Mr MARANDET demande pourquoi le chemin dit des Forettes a été laissé de 7 mètres de largeur en face des propriétés de Mr PEYROT alors que ce chemin a une largeur régulière de 8 mètres sur tout son parcours. Mr DUBREUIL, adjoint, dit que cela doit provenir du sieur DODAT qui parait ne pas avoir suivi l’alignement qui lui a été donné. Le conseil renvoie cette question à la commission des chemins.