Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
HISTOIRE DE NERIS LES BAINS
16 mai 2014

Personnages célèbres à Néris

En parcourant plusieurs ouvrages, je découvre le nom de personnages illustres qui sont passés en cure à Néris.

En voici la liste que je complèterai au fur et à mesure de mes lectures !

mise à jour du 16 mai 2014

La Reine Nathalie de Serbie

Elle vient de passer 24 heures à Vic Sur Cère au Grand Hôtel. Elle est repartie en automobile pour Néris.

Journal "L'indépendant" du 30 août 2007

Nathalie de Serbie

Famille Poincaré (les parents du président de la République Français)

Le Maréchal Gouvion de St Cyr (ministre de la guerre nommé par Talleyrand, c'est lui qui mettra en place le système du tirage au sort lors de la conscription) : "Fatigué par de longs mois d'intense activités au ministère, à défendre son budget, de nouvelles lois, de nouvelles institutions, Gouvion St Cyr quitte Paris et part prendre les eaux à Néris les Bains à la mi-juin 1819"

François René de Chateaubriand (1768 - 1848)

Talleyrand : "fin juin 1827, Talleyrand regagne Paris après avoir fait halte à Néris les Bains".

 

Emile Zola : "En août 1884, Emile Zola passe par Néris où son ami Alphonse Daudet se soigne d'une maladie vénérienne (la syphilis), avant de rentrer sur Paris" (A. Daudet était déjà venu à Néris plusieurs fois depuis 1878).

 

Alphonse Daudet

 

Alphonse Daudet trouva quelques distractions à Néris en écoutant un vieil homme qu'il vient d'y rencontrer, Mr Lenoir, directeur de l'école des Beaux Arts qui dévide pour lui ses souvenirs de la Malmaison qu'il a fréquenté. Le temps parâit moins long auprès de ce conteur charmant.

Alphonse Daudet écrira "La Doulou" qui sera édité après sa mort en 1929. Il y fait le pathétique journal de la maladie qui devait l'emporter. Il ne se déplace plus qu'avec une canne et l'horrible douleur le suit jour et nuit. Voici le passage de ce livre où il parle de Néris :

 

II
Aux pays de la douleur

Cette année, à Néris, les yeux moins aigus ou la table moins intéressante. Quelques types pourtant. Mme M***, femme de magistrat, organisation de parties, grosse mère faisant la fête avec les substituts. «Du Champagne et soyons gais! Vous n'êtes pas gai!» Les réceptions à Châteaudun... Deux filles, une grande, prétentions à l'élégance, tête de cheval, quantité de robes dans ses malles; la petite, douze ans, enfant singulière aux yeux noirs sans regard, mouvements clownesques, pâmoisons dont sa mère la tire en lui passant sur les yeux l'or de son «porte-bonheur». Adresse de singe et de somnambule. Ce que la femme nous raconte de son mari, bizarreries, toquades, hypocondrie, toutes les maladies. Opération aux yeux sans nécessité; quand il va aux eaux avec sa femme et ses enfants, descend dans un autre hôtel qu'elles. Voyage de noces: la chambre divisée en deux: «Chez vous... Chez moi... Vos chaises, les miennes.» Et c'est un juge, ce détraqué! Souvenir du déjeuner pique-nique – la femme par terre, de tout son long, la tête plus basse que les pieds, et sa fausse natte détachée, en rond, lovée comme une couleuvre!

Les «Dames seules». Mme T***. «Intelligente comme un homme» (?), «élève de D***», tête d'israélite, longs yeux en rainure luisante, bagout de Paris, histoire avec le violoncelliste du Casino surpris à cinq heures du matin remettant sa cravate dans le petit salon. Mme L***, petite femme au sourire maniéré, aux coins de bouche relevés, fanée, mystérieuse, timide, sans usages, arrivant à table avec des branchages, des buissons de fleurs à la ceinture, puis, honteuse, gênée, arrachant sournoisement sa guirlande d'arc triomphal.

Autre type de «dame seule». La bonne Mme S*** avec son amie Mlle de X***. Deux mines de soeurs tourières, s'enfuyant de table au dernier morceau pour courir à l'église. Mlle de X*** avec son parler effusionné, grasse, poupine, trente-cinq à quarante ans, le teint frais, les yeux clairs, bonne, naïve, «potin de couvent», fière de deux soeurs richement mariées, de sa famille, petite noblesse bretonne sans le sou et prolifique comme un port de mer. Adoptée par Mme S***. Veuvage, bonté, religion, des yeux tendres, un peu fêlée. Le mari tué à la chasse par son père à elle; fondue en charité; pas d'enfants.

Mme C***, jeune encore veuve d'un officier de marine, laide, les yeux trop noirs, le nez taché de plaques rouges; petite glace à main où elle regarde tout le temps ce nez. Voit partout des scorpions, des araignées, du sang sur les mains; toujours seule, marche à menus pas dans les allées du verger, s'immobilise des heures sur un banc, la joue sur sa main, absorbée. Donne à l'hôtel l'aspect d'une maison de fous.

Et puis la générale P***. La «mère de la maréchaussée». Vient depuis dix ans à l'hôtel, autorité dont elle est très jalouse. Désir de plaire, de conquérir. Tous les pensionnaires qui arrivent ou partent lui présentent leurs hommages! Vieille coquette, fabriquée, «bonne Madame», et donne encore de fiers coups de dents avec son râtelier.

*  *  *

Elle est bien comique cette station pour anémiés. On ne se rappelle pas un nom; tout le temps à chercher; grands trous dans la conversation. A dix pour trouver le mot «industriel».

*  *  *

Mais jamais comme cette fois mes tristes nerfs n'avaient souffert du contact de la promiscuité de l'hôtel. Voir manger mes voisins m'était odieux; les bouches sans dents, les gencives malades, la pioche des cure-dents dans les molaires creuses, et ceux qui ne mangent que d'un côté, et ceux qui roulent leurs bouchées, et ceux qui ruminent, et les rongeurs, et les carnassiers! Bestialité humaine! Toutes ces mâchoires en fonction, ces yeux gloutons, hagards, ne quittant pas leurs assiettes, ces regards furieux au plat qui s'attarde, tout cela je le voyais, j'en avais là nausée, le dégoût de manger.

Et les digestions pénibles, les deux W.-C. au fond du couloir, mitoyens, éclairés par le même bec de gaz, si bien qu'on entendait tous les «han...» de la constipation, l'esclaffement de l'abondance, et le froissement des papiers. Horreur... horreur de vivre!

Et tout ce qui circule aux étages sur les infirmités des pensionnaires, leurs manies, leurs pauvres ridicules de malades...

*  *  *

Silhouette du professeur de mathématiques de Clermont, à Néris; Le premier que j'aie vu atteint de mon mal, mais plus loin que moi sur le chemin. Je pense à lui, je le vois avançant ses pieds, l'un après l'autre, bien à plat, chancelant: sur la glace. Pitié. Les bonnes de l'hôtel racontaient qu'il p... au lit.

*  *  *

Station de névropathes. Silhouettes de béquillards, sur les routes de campagne entre les haies de bois très hautes; on se raconte ses maux, toujours bizarres, imprévus; pauvres femmes toutes simples, des campagnardes affinées par le mal. – Bains de boue dans une forêt du Nord. Installation bizarre. Une rotonde vitrée sur le marais de boue noire où l'on vous enfonce péniblement. Sensation délicieuse de cette glu chaude et molle par tout le corps; les uns en ont jusqu'au cou, d'autres jusqu'aux bras; on est là une soixantaine, pêle-mêle, riant, causant, lisant grâce à des flotteurs en planche. Pas de bêtes dans la boue, mais des milliers de petites jaillissures chaudes qui vous chatouillent doucement.

*  *  *

Le ménage de province rencontré à Néris. Le mari vieux, tordu, moustaches grises tombantes, quelques mèches longues et plates, et sur cette tête triste, sourire amer et regard bon, la toque en velours du Sanzio: P***, peintre de fleurs, élève de Saint-Jean. La femme, longue, plate, fausse distinction, chapeau Rembrandt, tient une maison de santé pour dames. Gâtée, dorlotée, on sent que c'est elle qui fait bouillir la marmite. Lui, pour la gloire. Avec eux une grosse demoiselle sourde, à favoris, une des pensionnaires de Madame, les accompagne un peu comme une demoiselle de compagnie, prépare le café à l'esprit-de-vin dans leur chambre par économie, et appelle de la fenêtre d'une voix flûtée: «Monsieur P***!» avec une pointe de mystère coquet comme pour annoncer que le lavement est prêt.

 

Thyde MONNIER (Ecrivain provençal (1887-1967)

"Un médecin lui conseille d'aller soigner ses nerfs malades à Néris les Bains, une ancienne ville romaine jadis très prisée des riches Gaulois. Elle y séjourne à l'hôtel des Rivalles où elle compose des poèmes pour la "Revue de Paris". A Néris, bien qu'elle ne partage absolument pas ses opinions, Thyde se lie d'amitié avec le Marquis de l'Epinay, un monsieur très vieille France, réactionnaire, anti-juif, anti-russe. Cette amitié fait des jalouses parmi les jeunes femmes curistes qui aimeraient bien profiter à sa place des promenades en voitures que lui fait faire le marquis, galant homme. Elle quittera la cité thermale le 19 juillet 1939. (...) Du 23 juillet 1941 au 15 septembre 1941, elle retourne à Néris où elle achève son livre "Fleuve" le 7 septembre.

 

George SAND

De son vrai nom Aurore Dupin, Baronne Dudevant (1804-1876).

Elle est venue à Néris les Bains en 1861.

 

 

 

Mme La Dauphine Marie Thérèse, Duchesse d'Agoulême (1778-1851)

Fille de Louis XVI et Marie Antoinette, belle fille de Charles X

Elle est venue à Néris le 15 juin 1826 pour la pose de la première pierre de l'Etablissement Thermal.

Impératrice EUGENIE (1826 - 1920)

Impératrice Eugénie

Arnould GALOPIN (1863 - 1934)

galopin_portrait2

L'oeuvre d'Arnould Galopin est parue essentiellement en fascicules, "Le bacille" faisant exception, paru en 1928 chez Albin Michel. En effet, avec ce roman, l'écrivain délaisse sa plume aventureuse pour se pencher sur le destin tragique d'un homme poursuivi par la vindicte populaire et la haine aveugle des foules.
En 1906 paraît "Le docteur Oméga, aventures fantastiques de trois Français dans la planète Mars" (un des tout premiers romans d'aventures martiennes), repris en fascicules en 1908-1909 sous le titre "Les chercheurs d'inconnu, aventures fantastiques d'un jeune Parisien". "Le tour du monde en aéroplane" écrit avec le comte Henry de La Vaulx contera cent soixante fascicules entre 1912 et 1914, et "Le tour du monde en sous-marin" quatre-vingt dix neuf entre 1925 et 1926. Il en aurait écrit plus de deux mille en tout. Ces écrits pour la jeunesse eurent un immense succès, faisant suite à Jules Verne et s'inscrivant dans la lignée de Paul d'Ivoi et Jean de la Hire. Les héros de Galopin sont généralement de jeunes adolescents vivant mille et une aventures plus ou moins exotiques à un rythme effréné. Ils ont pour modèle le boy scoutt ou l'explorateur courageux.
Malheureusement, la postérité est ingrate avec ses enchanteurs d'hier et l'on ne trouve plus les oeuvres de Galopin que chez les bouquinistes (Le Docteur Omega a cependant été traduit il y a peu aux Etats Unis). Le nom de l'infatigable écrivain ne s'affiche donc pas dans les rues, si ce n'est àNéris-les-Bains, Allier, où il allait chaque années prendre les eaux.

Alphonse de LAMARTINE (1790 - 1869)

230px_Lamartine__par_Decaisne

Alfred de MUSSET (1810 - 1857)

Alfred_de_Musset

 

Jules Massenet (1842 - 1912)

Il est le fils d'Alexis Massenet (1788-1863), industriel fabriquant des lames de faux à Pont-Salomon, près de Saint-Étienne, et d'Adélaïde Royer de Marancour (1809-1875). Benjamin d'une famille de douze enfants, Jules Massenet monte à Paris dès 1848 et entre au Conservatoire de Paris où il étudie le piano (classe d'Adolphe Laurent), le solfège et le contrepoint (classes d'Augustin Savard et François Bazin) et la composition (classe d'Henri Reber). Il obtient un premier prix de piano en 1859 et un premier prix de contrepoint en 1863. Admis à la Villa Médicis grâce aux conseils d'Ambroise Thomas, il remporte le Grand Prix de Rome en 1863 grâce à sa cantate David Rizzio. Il rencontre à cette occasion Franz Liszt qui lui demande de le seconder dans ses tâches d'enseignement et dont il épouse une des élèves, Louise-Constance de Gressy, en 1866.

Il regagne Paris et y connaît ses premiers succès avec la suite symphonique Pompéia et les opéras La Grand' Tante, Don César de Bazan, Marie-Magdeleine et Le Roi de Lahore. En 1878, il est nommé professeur au Conservatoire et compte Gustave Charpentier, Ernest Chausson, Georges Enesco, Henry Février, Charles Koechlin, Albéric Magnard, Gabriel Pierné et Florent Schmitt parmi ses élèves.

En 1884 est créé un de ses opéras les plus populaires, Manon, d'après le roman Manon Lescaut de l'Abbé Prévost. Parmi ses autres œuvres célèbres, Don Quichotte, Hérodiade, Le Cid, Le Jongleur de Notre-Dame et plus encore, Werther, d'après Les Souffrances du jeune Werther de Goethe. Thaïs ne connut le succès qu'une décennie après sa création en raison de son sujet sulfureux, malgré sa superbe Méditation religieuse pour violon solo au deuxième acte, connue sous le nom de Méditation de Thaïs.

Doté d'une force de travail impressionnante, il était capable de composer de nombreuses heures d'affilée : ses journées commençaient à quatre heures du matin, alternant compositions, enseignements et auditions. Il a laissé une œuvre essentiellement lyrique (vingt-cinq opéras) mais aussi pianistique et symphonique.Très influencé par les sujets religieux, il a souvent été considéré comme l'héritier de Charles Gounod.

L'influence de Massenet se ressentira chez de nombreux compositeurs tels Ruggero Leoncavallo, Pietro Mascagni, Giacomo Puccini ou Claude Debussy dans son Pelléas et Mélisande.

Le Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Etienne porte aujourd'hui son nom.

Il est l'arrière-arrière grand oncle d'Ariane Massenet, journaliste et animatrice de télévision et de radio française.

source : Wikipédia

Une rue porte son nom à Néris les Bains.

Charles de Sivry

medium_sivry_08_sepia

Charles de Sivry  (beau frère de Paul Verllaine) avait obtenu une place de chef d’orchestre au Casino de Néris-les-Bains mais il a été arrêté à Néris même en 1871 pendant les évènements de la Commune et transféré à Satory.

Charles Erhardt de Sivry, est né à Paris le 15 novembre 1848, mort dans la mêville le 15 janvier 1900. Il était le demi-frère de Mathilde Mauté, la femme de Verlaine

Ferdinand HODLER (1853 - 1918)

Ferdinand_hodler_paul_bonzon_photo_1916

Peintre Suisse qui a peint plusieurs tableaux à Néris lors de sa cure en 1915.

HENRY GREVILLE

Henry_Gr_ville_bis

Alice Fleury est née le à Paris le 12 octobre 1842. En 1857, elle quitte la France pour la Russie où elle part s'installer avec son père le professeur Jean Fleury. A Saint Pétersbourg, elle rencontre Emile Durand. Ils se marient à Paris en 1873 et, 3 ans plus tard, le premier roman de celle qui est devenue Henry Gréville parait dans "la revue des deux mondes" où elle succèdent à George Sand à qui on l'a souvent comparée. Il s'agit de "L'expiation de Savéli". Dés lors, Henry Gréville ne cessera plus d'écrire. Elle s'éteint le 24 mai 1902 à Boulogne-Billancourt, à la clinique des docteurs Sollier.

Elle séjourna à Néris les Bains à l'Hôtel de Paris.

(renseignements fournis par Mr Christophe Grandemange)

PANTAGRUEL

Personnage de Rabelais.

"Pantagruel ayant eu "une chaude pisse", son urine étant si chaude que depuis ce temps là elle n'est pas encore refroidie. C'est ce qu'on appelle les bains chauds comme Néris..."

MOULAY HASSAN

En 1956, la commune de Néris-les-Bains à l'honneur d'avoir parmis ses hôtes son SAI le Prince Moulay Hassan fils de Sa Majesté Mohamed V, sultan du Maroc qui vient suivre une cure.

                                                              normal_familleroyale[1]

Le Prince Moulay Hassan, en 1954 (2ème en partant de la gauche)

                                                                                 Clipboard01_82[1]

Moulay Hassan, connu sous le nom de Hassan II

ASTERIX ET OBELIX !

Extrait de "Le bouclier Arverne"

Ast_rix___Ob_lix___N_ris

 

Publicité
Publicité
Commentaires
R
Merci Philippe pour ces petites bouffées d'histoire locale dont je ne rate pas un épisode. Bonne année à toi et à toute ta famille.Liliane Renoux
HISTOIRE DE NERIS LES BAINS
Publicité
HISTOIRE DE NERIS LES BAINS
Newsletter
Archives
Publicité