Réunion du conseil municipal du 14 août 1898

Fournitures classiques

Mr le maire rappelle au conseil qu'il a été décidé que les fournitures classiques seraient données à tous les élèves des écoles mais qu'il y a lieu d'indiquer avant la rentrée des classes de quelle manière se feront l'approvisionnement et la distribution  de ces fournitures. Il donne lecture d'une lettre par laquelle Mr MARCOMBE, instituteur, déclare qu'il accepte de fournir ce qui sera nécessaire aux élèves de son école moyennant une rétribution annuelle de 5 francs par élèves. Mr ROCHE ajoute que ce système est adopté par Mesdames les Directrices des autres écoles. Une assez longue discussion s'engage à ce sujet. Le conseil, par 8 voix contre 5 et 1 abstention, adopte la proposition des Directeur et Directices décoles les chargenat de fournir aux élèves ce qui leur sera nécessaire moyennant une rétribution annuelle de 5 francs par élèves.

Cours d'adultes

Mr le maire donne lecture d'une lettre par laquelle Mr MARCOMBE demande la réouverture d'un cours d'adultes pour l'hiver prochain  et le vote d'une indemnité pour chaque maître et des frais de chauffage et d'éclairage. Le conseil vote aux fins ci-dessus une somme de 70 francs dont 20 francs pour le chauffage et l'éclairage.

Armée d'active, soutiens de famille

Mr le maire soumet au conseil 3 demandes de dispenses à titre de soutien de famille fournies par les sieurs BEAUDON Pierre, classe 1896 ; DUMAS Pierre et CLAIRET Jacques Lucien de la classe de 1895.

Le conseil, considérant que :

* l'aîné des fils BEAUDON n'habite pas avec sa famille  et que BEAUDON Pierre est seul our venir en aide à son père et à ses jeunes frères et soeurs ;

* DUMAS Pierre est seul soutien de ses père et mère dans l'indigence ;

* CLAIRET Jacques Lucien est seul soutien de son père infirme et que sa mère malade est alitée depuis plusieurs années ;

émet un avis très favorable à ces demandes.

Armée territoriale, demande de dispense

Mr le maire soumet au conseil une demande de dispense à titre de soutien de famille formée par le sieur BOURGEON Pierre, de la classe  de 1882.

Le conseil, considérant que BOURGEON a à sa charge sa belle mère qui est veuve et que sa femme est constamment malade, émet un avis très favorable à cette demande.

Tramway

Mr le maire donne lecture d'une lettre par laquelle Mr le maire de Montluçon demande que la ville de Néris déclare ne voir aucun inconvénient à ce que la ville de Montluçon soit concessionnaire de la partie du réseau établie sur le territoire de la commune de Néris.

Le conseil, après en avoir délibéré, rapporte sa délibération du 20 mars dernier demandant la concession de cette ligne de tramway, dit qu'il ne voit aucun inconvénient à ce que la ville de Montluçon soit concessionnaire de la partie du réseau établie sur le territoire de la commune de Néris à la condition formelle que le traité à intervenir entre la ville de Montluçon et son rétrocessionnaire sera signé avant le premier janvier  prochain et que si la ville de Montluçon obtienne une redevance ou une quote part dans les bénéfices réalisés par le service des tramways, la ville de Néris y participera au prorata du chiffre d'affaires fait par la ligne Montluçon Néris.

Publicité

Mr le maire donne lecture d'une lettre par laquelle Mr le Directeur de la Société Générale de Publicité demande la concession de publicités au moyen d'écussons artistiques adaptés aux consoles et candélabres de la ville. Cette société paierait à la ville une redevance annuelle à débattre et payable par semestre d'avance.

Le conseil adopte en principe cette proposition et charge Mr le maire de débattre les conditions qui seront soumises ultérieurement u conseil municipal.

Réparations chez l'institutrice

Le conseil autorise le maire à faire chez Mme MOULY, institutrice adjointe, diverses réparations jusqu'à concurrence de 20 francs.

Soutiens de famille

Mr le maire soumet au conseil 3 demandes de dispense à titre de soutien de famille formées par les sieurs ANDRE Jean Auguste de la classe de 1883, NICOLAON Antoine classe de 1882 et MANIERE Jean de la classe de 1883.

Le conseil, considérant que :

* ANDRE Jean Auguste est un ouvrier dans l'indigence ayant à sa charge sa mère âgée de 72 ans et son beau père âgé de 83 ans ;

* NICOLAON Antoine est aussi un ouvrier dans l'indigence ayant eu 5 enfants dont 3 sont encore vivants ;

* MANIERE Jean est père de 4 enfant et qu'il est dans l'indigence ;

émet un avis très favorable à ces demandes.