Réunion du conseil municipal du 20 juillet 1902

Achat d’un tonneau d’arrosage et arrosage des rues

Sur la proposition de Mr le maire, le conseil vote une somme de 1000 francs à prélever sur les fonds versés à titre de don manuel par Mr GUETONNY, concessionnaire des thermes pour l’arrosage des rues pendant la saison thermale.

Cette somme sera ainsi répartie :

ð     700 francs pour l’achat d’un tonneau d’arrosage ;

ð     300 francs pour le paiement des frais que nécessite cet arrosage.

Et prie Mr le Préfet de vouloir bien autoriser le maire à traiter de gré à gré pour l’achat de ce tonneau et les frais d’arrosage pour cause d’urgence.

Demande de dispenses réservistes

Mr la maire soumet au conseil 4s demandes de dispense à titre de soutien de famille formées par les nommés MARTIN François Alexandre, réserviste de la classe de 1895, GORBINET Gilbert, réserviste de la classe de 1892, BERNARD Jean, territorial de la classe de 1886 et CLAIRET Jacques Lucien de la classe de 1895.

Le conseil, après en avoir délibéré :

Considérant que MARTIN est un ouvrier dans l’indigence et qu’il est père de 3 enfants ;

Considérant que GORBINET est père de famille d’un enfant dont la mère est malade depuis deux ans ;

Que CLAIRET Jacques Lucien est le seul soutien de sa famille composée de 6 personnes dont le père est infirme ;

Considérant que BERNARD est également dans l’indigence et père de 3 enfants ;

A l’unanimité, émet un avis favorable à la demande formée par eux.

Avis sur une demande de bourse formée par le fils JOBERT

Mr le maire communique au conseil une lettre de Mr le Sous Préfet de Montluçon en date du 4 juillet dernier, demandant l’avis du conseil municipal sur la demande formée par le nommé JOBERT Henri Jules à l’effet d’être admis au concours pour les bourses de l’Etat à l’Ecole Nationale d’Horticulture de Versailles.

Le conseil, considérant que Mme veuve JOBERT, mère du candidat, est veuve et mère de 7 enfants et sans ressource, à l’unanimité, émet un avis très favorable à la demande formée par lui.

Indemnités des compagnies d’assurances pour l’incendie du 15 août 1900

Sur la proposition de son président, le conseil vote la somme de 172,05 francs, somme versée par la compagnie d’assurance « Le Soleil » afin de dédommager les personnes qui ont éprouvé des pertes d’objets lors de l’incendie du 15 août 1900.

Plantations d’arbres route de Villebret

Mr le maire communique au conseil le rapport de monsieur l’agent voyer cantonal, transmis pour avis par

Mr le Sous Préfet relativement au prélèvement de la somme nécessaire pour l’acquisition des arbres à planter route de Villebret.

Le conseil, à l’unanimité, vote une somme de 100 francs à cet effet et qu’elle sera prélevée sur le produit de la vente des arbres dont s’agit.

Bureau de la correspondance du chemin de fer

Mr le président soumet au conseil un projet de traité entre la commune et Mr DOUMAUX pour la location du bureau de la correspondance du chemin de fer d’Orléans. Le conseil, à l’unanimité, approuve ce traité qui est fait moyennant le prix de 75 francs par an.

Prêt de baraques

Mr le maire expose au conseil que le sieur PINGUET François réclame une indemnité de 20 francs pour avoir prêté ses baraques à la commune pendant la saison 1902. Le conseil, à l’unanimité, vote cette somme de 20 francs à prélever sur l’excédent de recettes du budget additionnel.

Chemin de fer

Mr le maire propose au conseil d’émettre le vœu suivant :

Le conseil municipal de Néris

Considérant que la station thermale de Néris est d’importance suffisante pour justifier la création d’une voie ferrée la mettant en relation directe avec les lignes voisines ;

Considérant que les vallées de la Bouble et du Chalamont ont des gisements houillers à exploiter et à mettre le plus rapidement et le plus facilement possible à la disposition des centres industriels voisins ;

Considérant que le canton de Pionsat se trouve en entier en dehors de l’influence d’un chemin de fer ; que la ville et le canton de Marcillat sont insuffisamment desservis puisqu’il existe actuellement un service de voitures réguliers et direct pour voyageurs entre cette localité et Montluçon ;

Emet le vœu

Que les lignes Montluçon – Gouttières – Eygurandes (ou proches) soient concédées à la compagnie d’Orléans dans les plus brefs délais.

Ce vœu a été adopté à l’unanimité.